22 mars 2022

UNE RECONNAISSANCE ATTENDUE POUR UNE REVALORISATION DES TRAVAILLEURS DE L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

 

Lors de la conférence sociale du 18 février dernier, le premier ministre a annoncé des revalorisations pour les métiers du social et du médico-social.

 En date du 16 mars 2022, la fédération Interco CFDT a écrit au Premier Ministre suite à ses annonces.

Face à un contexte de très fortes tensions dans ce secteur, l’État et les Départements ont décidé d’accorder la revalorisation de 183 euros par mois aux professionnels de la filière socio-éducative.

 Il a  semblé opportun pour la CFDT de clarifier, dans le périmètre annoncé, et dans le respect des accords signés, les emplois qui semblent devoir bénéficier de l’extension du complément de traitement indiciaire  dans la fonction publique, dans ses différents versants, et sa transposition dans le secteur privé.

 

 

Les personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation et de la filière socio- éducative  en font pour la CFDT bien évidemment partie.

 En effet, ils   accompagnent les personnes dans leur réinsertion en travaillant sur leurs difficultés sociales  professionnelles et ou médicales,  préalable indispensable pour permettre à celles-ci de se réinsérer. Le rôle de ces personnels n’est plus à démontrer.

 Rappelons au passage leurs difficultés en termes d’effectifs engendrant de ce fait une charge de travail importante, et la pression à laquelle ils sont tous les jours confrontés.

  Nos gouvernants se doivent d’être à l’écoute de la souffrance exprimée par ces personnels qui sont vivement attachés à leurs missions de service public.

 Même si l’administration a porté cette revendication en réaffirmant l’appartenance des personnels des SPIP à la filière socio-éducative, la DGAFP semble mettre des freins et de nouvelles réunions d’arbitrage sont toujours en cours.

 Longtemps « navigués » entre le sécuritaire et le social,  depuis quelques années, il apparait pourtant que l’administration les  considère plus comme des travailleurs sociaux  que des agents de sécurité publique.

 Dès lors,  l’administration doit prendre ses responsabilités  et s’affirmer devant la DGAFP :

 -soit les personnels d’insertion et de probation  sont bien  des travailleurs sociaux et ces 183 euros DOIVENT leur être alloués.

 -soit ils ne les  percevront pas et alors ils DEVRONT intégrer pleinement la filière sécuritaire et abandonner TOUTE appellation de travailleur social…..

 Ces agents sont donc complètement impliqués dans le dispositif mis en place par le gouvernement. Il serait complètement inacceptable et injuste de les en voir exclus.

 

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