Le malaise à la Maison d’Arrêt de Valenciennes s’accentue depuis des mois, avec à sa tête un chef d’établissement, dont le comportement frôle aujourd’hui l’inacceptable!
Le SNCP-CFDT, suite à une demande urgente des personnels, s’y est déplacé trois fois et suite à ces interventions a transmis un courrier au Directeur interrégional le 11 mai dernier, expliquant la situation de plus en plus alarmante, dans laquelle se trouvait déjà l’établissement… Mais aujourd’hui, il est temps de tirer la sonnette d’alarme, tant les tensions sont de plus en plus vives, et alors même que rien ne semble avancer !
En point d’exergue, la situation au quartier femmes est désastreuse avec deux agents seulement présents sur sept à l’effectif, suite à de nombreux arrêts maladie ! Cet état de fait provient d’un passif de plus d’un an, qui n’ayant jamais été résolu a entraîné un pourrissement de la situation… Pour pallier à ces absences, il est fait appel sans ménagement à d’autres personnels, entraînant d’autres tensions, altérant même parfois leur état de santé!
Il est plus que temps de régler l’absentéisme récurrent de ce quartier, car le reste du personnel ne pourra subir éternellement ce dysfonctionnement, d’autant que cela risque de mettre en péril l’existence même du quartier femmes !
Le SNCP-CFDT en appelle au Directeur Interrégional pour que la situation cesse de se dégrader. Car, si le professionnalisme des agents doit être exemplaire, il doit en être de même de celui qui gère l’établissement ! L’absence de décisions et de réponses claires aux interrogations des personnels, l’absence ou l’excès d’autorité, discréditent ce chef d’établissement et le rendent jour après jour, de plus en plus illégitime et impopulaire aux yeux de tous!
Les personnels, tous corps confondus, se doivent de rester professionnels, et ont besoin pour se faire, d’être soutenus par un positionnement clair et responsable de leur hiérarchie, afin de retrouver au plus vite des conditions de travail sereines et décentes.
Le SNCP-CFDT n’a pas pour habitude de mettre directement en cause la gestion d’un établissement, mais aujourd’hui, la situation est telle, qu’il est plus que temps, Monsieur le chef d’établissement, que vous vous montriez digne de la confiance que l’administration vous a octroyée, en vous nommant à ce poste à responsabilités !
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