Calendrier remis en cause, retour du gel de la valeur du point et « gestion différenciée des trois fonctions publiques » … les six Organisations Syndicales (OS) signataires du protocole Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations prennent l’initiative (courrier unitaire au verso)
Malgré l’absence de comité de suivi (impossible sans accord majoritaire), mais grâce au travail et à la pression des signataires, et particulièrement de la CFDT, les décrets d’application ont été pris avant les échéances électorales, ce qui rend plus difficile le retour en arrière. Néanmoins la signature de l’État n’ayant pas été
déposée dans le cadre d’un accord majoritaire le gouvernement a une latitude beaucoup plus grande pour revenir sur les éléments non encore mis en place…
La CFDT fera tout son possible pour que la continuité de l’État soit assurée et les engagements pris soient mis en œuvre, mais la tâche sera beaucoup plus difficile compte tenu de ces éléments objectifs, fruit du refus des organisations conservatrices.
En septembre 2015 lors du refus par la CGT, FO et Solidaires de signer le protocole, qui sinon serait alors devenu un accord en bonne et due forme, la CFDT avait déploré que ces organisations avaient « le beurre et l’argent du beurre » !
En effet elles n’ont pas eu à assumer leur choix irresponsable qui aurait dû conduire à un statut quo statutaire et salarial durable. Au lieu d’avoir à expliquer aux agents les conséquences de leur positionnement, elles capitalisaient l’image d’un syndicalisme soi-disant offensif et l’application du protocole âprement défendu par les signataires !
À l’époque (cf. extrait ci-dessous de notre tract PPCR n°1 d’avril 2016) la CFDT avait constaté et déploré que l’absence d’accord majoritaire entraînait le risque d’une remise en cause du protocole (minoritaire) par le gouvernement issu des élections présidentielles :
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