Le SNCP-CFDT apporte tout son soutien à notre collègue chef de détention du CP
Rennes femmes lequel a été agressé par une détenue arrivante sortant de l’hôpital
psychiatrique : coups de poing et griffures au visage.
Six jours d’ITT lui ont été accordés et le protocole de soins a été mis en place.
Le transfert de cette PPSMJ au profil psychiatrique est demandé vers un établissement
ayant un quartier d’isolement.
Le nombre d’agressions, de menaces et de violence ne cesse de s’accroître. Les derniers évènements sur de nombreuses structures en sont le reflet inquiétant et réel du contexte dans lequel oeuvrent tous les jours les personnels pénitentiaires tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des établissements !
Nos dirigeants doivent absolument prendre la mesure de la gravité de la situation et
doivent prendre leurs responsabilités.
A quand un signal fort et marquant vraiment l’intérêt pour la profession ?
Les différentes mesures mises en oeuvre dans le cadre du déploiement du relevé de
conclusions de 2018 ne suffisent pas et les dépenses engagées doivent l’être à bon escient pour
une efficacité sécuritaire maximale.
Le sang-froid et le professionnalisme des agents permettent souvent de désamorcer des
situations conflictuelles mais tout cela a des limites
Même si les risques font partie du métier, les personnels ne peuvent raisonnablement
continuer à travailler dans un contexte sans cesse menaçant et menacé avec des profils lourds
n’ayant aucune limite !
Le SNCP-CFDT souhaite un prompt rétablissement à notre collègue et salue une
nouvelle fois le professionnalisme des personnels!
Le bureau du SNCP CFDT