16 juil. 2024

La (Dé)prime au secret


La décision prise il y a quelques jours de ne pas accorder de « prime au secret »
aux agents du SNRP plonge ces derniers dans le désarroi le plus total.
Quel manque de reconnaissance du travail effectué au quotidien. Alors que nos
demandes de création de postes en CIRP et en établissements restent lettre morte (seuls
les postes vacants seront pourvus), les agents du réseau du renseignement pénitentiaire
voient aujourd’hui la prime au secret qui leur a été promise et même inscrite au projet
de Loi de Finances, leur échapper !
Ces mêmes agents du réseau qui oeuvrent au quotidien, dans un contexte très
tendu après l’attaque du fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville, dans un contexte
très tendu avec le plan vigipirate et le niveau d’urgence attentat, dans un contexte très
tendu avec l’organisation des JO… Toute cette actualité qui nécessite de multiplier les
investigations…Et aujourd’hui, ce travail est récompensé par un rejet de la prime au
secret au motif :
1) les autres services de renseignement risquent de la demander aussi !!! Et
alors ?
2) le manque d’argumentation sur les sujétions spécifiques du renseignement
pénitentiaire !!!


Le nouveau rythme hebdomadaire des réunions en préfectures, la hausse du suivi
régulier des détenus, les sollicitations des partenaires, les notes relatives à la libération
des détenus radicalisés…
Démotivation, surcharge de travail, stress…voilà le quotidien des agents du
renseignement pénitentiaire !
Le renseignement pénitentiaire est en souffrance !
La CFDT Pénitentiaire demande à la Cheffe du SNRP d’entendre cette souffrance et
de tout mettre en oeuvre pour convaincre et faire valider au plus vite cette prime au
secret !

Téléchargement du communiqué au format : PDF

Retour aux actualités >