ADHERONS MILITONS ET SURTOUT VOTONS CFDT 1ER SYNDICAT EN FRANCE
LA CFDT INTERCO PENITENTIAIRE DOIT DEVENIR GRACE A VOUS UN ACTEUR INCONTOURNABLE ET RECONNU AU SEIN DE NOTRE ADMINISTRATION
2025 ne saurait être qu’une année de restrictions budgétaires qui
aggravera encore les conditions de travail des CPIP.
LE TEMPS EST VENU de voir reconnaitre les compétences des CPIP en tant
que véritables cadres A recrutés à Bac+3.
Ce corps représente en effet, une profession réglementée nécessitant une
formation initiale obligatoire et validée de 2 ans.
Pour autant, lorsqu’un collègue sollicite un détachement dans un emploi de
même catégorie et à niveau de recrutement similaire, la DAP fait tout son possible
pour que ce détachement ne puisse pas aboutir. Ce phénomène remarqué lors de
demandes de détachements inter-directionnels l’est encore plus, lorsqu’il s’agit de
postes d’attachés visés en juridictions ou à l’interministériel.
Le constat est donc criant, malgré le fait que les CPIP soient, comme les attachés
d’administration, recrutés à BAC+3, il est quasiment impossible d’envisager une
passerelle vers ces emplois. Le Ministère de la Justice ne permet donc toujours pas
à ce jour, aux CPIP, de viser des emplois d’attachés en juridictions sous prétexte
que notre métier est de catégorie « petit A ».
En revanche nous remarquons que les CPIP sont suffisamment compétents pour
exercer les fonctions de responsables de formations notamment au sein de cette
même administration et cela, sans l’octroi de prime spécifique.
Il devient donc urgent que le ministère mette en adéquation son discours sur
l’attractivité de ses métiers, avec ses directions et notamment la DAP.
Si nous soutenons les projets allant dans ce sens, il existe également des solutions
peu onéreuses et efficaces pour créer de l’attractivité, comme celles de proposer de
véritables parcours de carrières diversifiés dans la fonction publique. Les
perspectives des CPIP ne peuvent plus se limiter à l’unique voie qui est la leur :
devenir DPIP
Le retard de publication du décret de la GIPA 2024 ( Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat) est inacceptable !
L’ état des finances publiques ne saurait prétexter le non versement de la GIPA qui vient compenser, pour de très nombreux ménages, la perte de pouvoir d’achat liée à l’inflation.
Quand les prix à la consommation augmentent plus vite que les salaires, ce sont les agents les plus modestes qui sont les plus touchés.
La CFDT Pénitentiaire restera déterminée à défendre les intérêts des agents publics !
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Le directeur de la prison de MAJICAVO annonce sa démission pour alerter sur la situation alarmante de l'établissement…
Après la mutinerie et la prise d’otage de la semaine dernière, le directeur fait référence à ces faits évoquant "un événement dramatique qui souligne l'urgence de doter l'île d'un second établissement, puisque celui-ci héberge 650 détenus pour 278 places."
Le contexte pénitentiaire à Mayotte, comme dans de nombreuses autres régions, soulève des enjeux complexes liés à la gestion des établissements, à la réinsertion des détenus et à la sécurité publique et des personnels.
Lorsque les responsables d'une institution, comme un directeur de prison, estiment que les politiques mises en place ne permettent pas d'atteindre les objectifs fixés, cela peut engendrer un sentiment d'impuissance et de frustration. Dans le cas de Mayotte, où le système pénitentiaire fait face à des défis spécifiques tels que la surpopulation carcérale, le manque de ressources et une infrastructure souvent défaillante, la nécessité d'une réforme devient d'autant plus pressante.
La démission d'un directeur peut également être interprétée comme un appel à l'action pour les autorités compétentes. Cela souligne l'importance d'une volonté politique forte pour améliorer les conditions de détention, garantir les droits des détenus et favoriser leur réinsertion. Sans une véritable dynamique de changement, les professionnels du secteur peuvent se sentir démunis et abandonnés.
En somme, la démission du directeur de prison à MAJICAVO met en lumière l’abandon par nos politiques et appelle à un sursaut sur les mesures à prendre pour améliorer la situation. Il est crucial que nos décideurs prennent conscience des enjeux pour garantir un système pénitentiaire plus efficace pour la sécurité de ses personnels et de ses populations.
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Mercredi 25 septembre 2024, une délégation du syndicat CFDT Pénitentiaire à été reçue au sein du Service National du Renseignement Pénitentiaire. Plusieurs questions ont été soulevées et des réponses ont été apportées par La Cheffe du SNRP et son Adjointe ainsi que par La Cheffe du bureau de l’Administration.
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Une prise d'otage particulièrement violente s'est produite le samedi 28 septembre 2024 à la prison de Majicavo :
La CFDT pénitentiaire apporte tout son soutien aux collègues agressés et ceux présents.
Heureusement la situation a su être maîtrisée sans aucune victime ni aucun blessé à déplorer !
La CFDT Pénitentiaire attire l’attention une nouvelle fois sur la problématique préoccupante des violences en détention et en dehors.
La CFDT Pénitentiaire est profondément préoccupée par tous ces actes qui ont un impact considérable sur la sécurité et le bien-être des personnels.
Après le drame d’Incarville , des tirs à l’arme de guerre sur la prison de Lille-Loos-Sequedin, des tentatives d’agressions physiques récurrentes sur le domaine pénitentiaire à Caen ifs, au niveau du porche à Rouen, aux abords de la structure à Nîmes ... Suite au dernier protocole d’accord signé en juin , rien ne semble avancer ! L’absence d’arbitrages tant politique que budgétaire ne peuvent justifier le manque de dispositions prises à cet effet.
Des mesures ont été annoncées par l’administration pour renforcer la protection des personnels et prévenir ces violences. Pour autant le constat est là : nous avons affaire à des individus prêts à tout pour en découdre autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les structures pénitentiaires et dans les SPIP.
La CFDT Pénitentiaire le dénonce une nouvelle fois et ne peut plus accepter que les personnels soient en danger tous les jours sur leur lieu de travail et en dehors !
C’est avec stupéfaction que nous venons d’apprendre que 3 surveillants pénitentiaires ont fait l’objet de l’incendie volontaire de leurs véhicules au cours de la nuit du 14 au 15 août sur le parking réservé aux personnels au centre de détention de Villenauxe la Grande (10). Un 4ème véhicule appartenant au SPIP a également été incendié.
J’ai l’honneur de solliciter de votre part une attention particulière concernant la situation actuelle du SPIP du Gard.
Depuis le début du mois de juin 2024, les organisations syndicales représentatives aux CSA Locaux ont fait savoir par voie de tracts, que la situation au sein de ce service devenait compliquée voir dangereuse pour les agents en termes de risques psychosociaux.
Devant la surdité de la direction qui ne prend pas les mesures nécessaires pour améliorer la situation des CPIP qui expriment leurs souffrances dans l’exercice de leurs fonctions, la CFDT a donc proposé d’évoquer ces difficultés avec la direction du SPIP Gard/Lozère.
Malheureusement, lorsqu’une organisation syndicale représentative au CSA Ministériel, ayant toute légitimité pour dialoguer avec un DFSPIP de ce même Ministère, se voit écartée alors qu’elle a simplement proposé d’échanger avec le responsable départemental, nous ne perdons plus de temps et nous interpellons directement le DAP. Ainsi, nous vous demandons de bien vouloir faire diligence concernant ce SPIP où l’intégralité de l’effectif des 6 CPIP du milieu fermé est en arrêt maladie de manière concomitante.
En cette période estivale, le rapport de l’Inspection Générale de la Justice (IGJ) suite au drame du péage d’Incarville est paru, et nous replonge dans l’assassinat de nos collègues Arnaud et Fabrice, et des graves blessures de Nicolas, Arnaud, et Damien, plongeant les familles, les personnels de l’Administration Pénitentiaire et la France entière dans l’horreur et la peine !
Le rapport de 60 pages fait apparaitre un manque flagrant du partage des informations entre les autorités judiciaires et l’Administration Pénitentiaire, et ses échelons régionaux sur la dangerosité de Mohamed Amra.
Pourquoi des gens connaissaient la dangerosité de l’individu, et que malgré cela, une escorte sans l’accompagnement des forces de police est partie en mission. Mais sans information et la communication de l’autorité judiciaire, l’autorité de régulation des extractions judiciaires de Rennes ne pouvait savoir !!!
Ce jeudi 25 juillet 2024, une surveillante stagiaire de la prison d’Aix-Luynes a été violemment agressée par trois individus cagoulés alors qu’elle regagnait son domicile à la fin de son service.
Elle aurait été suivie à la sortie de l’établissement et l’agression s’est produite devant chez elle.
Notre jeune collègue souffre d’un traumatisme crânien après avoir été frappée à la tête et s’est vue prescrire 10 jours d’ITT.
Cette agression suscite bien évidemment une émotion et une indignation unanimes auxquelles s’associe la CFDT PENITENTIAIRE.
L’administration a pris des mesures immédiates pour assurer la protection de la surveillante qui a été mise en sécurité par les forces de police.
Ses collègues ont effectué un débrayage ce vendredi matin dans leur établissement afin de lui témoigner leur soutien.
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La CFDT Pénitentiaire souhaite réagir suite à la parution du TA de capitaine.
La question s’est immédiatement posée pour le TA de capitaine de classe supérieure que l’on ne voyait pas venir !
Alors qu’une certaine OS affiche avec satisfaction « sa » réforme et se vante de l’attrait que cette dernière peut susciter, encore faut -il remettre les choses dans leur contexte et les expliquer.
Comment ne pas s’intéresser à une réforme sans essayer pourtant parfois en vain d’en tirer le meilleur parti : c’est humain !
Toutefois il parait utile de rappeler certains paramètres !
Parlons des primes : si effectivement elles sont appréciables, il n’en demeure pas moins qu’elles ne compenseront pas la baisse de PSS à la retraite pour tout le corps de commandement !
Alors que le TA pour l’accès au grade de capitaine vient de paraitre, on apprend que le TA pour l’accès au grade de capitaine de classe supérieure « ne peut être organisé avant 2025 pour 2024 puisqu’ il y a besoin de connaitre la composition du corps et du vivier de promouvables ce qui ne pourra être le cas qu’une fois l’ensemble des droits d’option exprimés ».
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Le drame a été évité au CP Laon ce matin alors qu’un détenu condamné à
la perpétuité pour des faits de terrorisme (complicité Charlie hebdo et
hypercacher) et placé à l’isolement a attaqué l’un de nos collègues avec des
tessons de bouteille en sortant de sa cellule.
Il voulait incontestablement en découdre en hurlant « Allah Akbar »!
Fort heureusement, cette attaque a été esquivée grâce au sang froid des
agents présents. L’assaillant a été rapidement maîtrisé.
Un des collègues a été blessé légèrement à l’avant bras.
La CFDT Pénitentiaire salue le courage des personnels qui ont vécu cet
assaut de violence et qui ont réagi rapidement avec professionnalisme. Le drame a
ainsi été évité !
Le parquet anti terroriste a été saisi de cette affaire.
La décision prise il y a quelques jours de ne pas accorder de « prime au secret »
aux agents du SNRP plonge ces derniers dans le désarroi le plus total.
Quel manque de reconnaissance du travail effectué au quotidien. Alors que nos
demandes de création de postes en CIRP et en établissements restent lettre morte (seuls
les postes vacants seront pourvus), les agents du réseau du renseignement pénitentiaire
voient aujourd’hui la prime au secret qui leur a été promise et même inscrite au projet
de Loi de Finances, leur échapper !
Ces mêmes agents du réseau qui oeuvrent au quotidien, dans un contexte très
tendu après l’attaque du fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville, dans un contexte
très tendu avec le plan vigipirate et le niveau d’urgence attentat, dans un contexte très
tendu avec l’organisation des JO… Toute cette actualité qui nécessite de multiplier les
investigations…Et aujourd’hui, ce travail est récompensé par un rejet de la prime au
secret au motif :
1) les autres services de renseignement risquent de la demander aussi !!! Et
alors ?
2) le manque d’argumentation sur les sujétions spécifiques du renseignement
pénitentiaire !!!
Alors que les mots ne sont pas assez forts pour exprimer une nouvelle fois notre profond désarroi suite à l’attaque monstrueuse subie par nos collègues du PREJ de CAEN, la CFDT Pénitentiaire tient à exprimer sa vive inquiétude lorsque certaines directions locales imposent des sorties des établissements dans des conditions inacceptables et sans sécurité !
Cet évènement tragique n’aurait servi à rien ! En faut-il encore davantage pour tirer les leçons d’une telle expérience ?
Même si la CFDT Pénitentiaire est consciente que les décisions prises par notre administration ne peuvent toutes pas forcément s’appliquer de manière immédiate, il n’empêche que les directions ne peuvent pas tout et n’importe quoi au péril de la sécurité et de la mise en danger de leurs agents. Il y va de leur engagement et de leur conscience. C’est leur responsabilité qui est engagée et la CFDT Pénitentiaire ne manquera pas de leur faire entendre.
La peur des collègues est légitime, elle n’empêche pas le risque.
Pour autant il faut se mettre à la place des agents et accepter qu’ils puissent réagir.
Il faut cesser de proférer des menaces à leur encontre au risque de les perdre.
Les forces FSI ne sont pas présentes et les collègues sont parfois moins nombreux pour partir en mission. L’ARPEJ de Rennes vit cette fâcheuse situation Cherchez l’erreur ! Qui peut le plus peut le moins ! Serait ce la nouvelle devise de l’administration !
La CFDT Pénitentiaire au-delà du relevé de décisions qui doit être mis en application le plus rapidement possible alerte et demande :
- Stop aux missions répétitives et en nombre ou actées la veille pour le lendemain
- Réaffirme le principe obligatoire des fouilles systématiques
- La conduite de véhicules non sérigraphiés
- Acter l’apprentissage de la conduite opérationnelle dans les formations
-Mise en place d’une commission de dangerosité (pénitentiaire et judiciaire)
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Monsieur le Ministre, la CFDT déplore votre nouvelle absence à cette
instance alors que le ministère connaît des heures graves.
La CFDT relève les mots forts que vous avez eu, vous et le Premier ministre,
pour nos deux collègues de l’administration pénitentiaire morts en service et
ceux blessés lors de cette attaque d'une rare violence.
Des mots forts qui doivent pour l'avenir conduire à mettre en place toutes les
dispositions nécessaires à ce qu’un drame comme celui-ci ne se
reproduise pas.
La CFDT a pu vous dire et vous écrire ce qu’elle attendait des décisions à
prendre : équipements, protocoles de communication et d'intervention,
processus de passage des détenus d’une catégorie à l’autre, renforcement des
escortes, doctrine d’usage des extractions judiciaires, montant de la PSS etc.
Le relevé de décisions qui découle de ces discussions va selon nous dans le
bon sens.
La CFDT suivra ces travaux et sera force de proposition pour aboutir à des
résultats rapides et concrets, pour la sécurité de nos collègues et l'oeuvre de
Justice.
Et dans l’intervalle, Monsieur le ministre, nos collègues qui demandent
certaines mesures de protection ne doivent pas recevoir pour seule réponse
que des menaces de sanctions. Il est temps d’écouter les agents !
La CFDT souhaite également assurer de son soutien nos collègues exerçant
en Nouvelle-Calédonie.
Cette période de troubles forts impactera durablement les esprits et pour la
CFDT il faudra les prendre en compte.
Il est hors de question de reprendre l’activité comme si de rien n’était, les
évènements ne sont pas terminés et nos collègues qui ont dû défendre leurs
vies, celles de leurs familles et leurs biens, en subissent encore les effets.
Il sera tout aussi important de tirer des leçons de ces évènements pour
l’avenir.
Nos représentants ont signalé certains dysfonctionnements et surtout, l’Etat
employeur n’a pas assuré la sécurité de nos collègues. Nous vous
demandons aujourd’hui des dispositions concrètes et rapides ainsi qu’une
écoute attentive aux demandes qui émaneraient de nos collègues.
A la Protection judiciaire de la jeunesse, la CFDT a découvert les
déclarations du Premier ministre et les propositions du Garde des Sceaux.
La CFDT ne peut rester sans réaction face à ces annonces qui se sont
multipliées ces derniers temps. Des annonces qui visent systématiquement les
jeunes les plus en difficulté ainsi que leurs familles, pour finalement remettre
en cause les principes fondamentaux de la justice des mineurs.
Ainsi un premier ensemble de mesures qui est arrivé sans prévenir et surtout
sans aucun travail de concertation, semble destiné à réinventer l'eau tiède :
Réinventons l'internat tremplin, réinventons la mesure de réparation pénale,
réinventons le placement éducatif... Bref, la parfaite recette pour faire croire à
la population que le gouvernement agit pour leur sécurité.
Ce gouvernement qui poursuit le travail de durcissement de la réponse pénale
à l’égard des mineurs engagé depuis plus de 20 ans. En affirmant vouloir
remettre en cause l’atténuation de la responsabilité pénale des mineurs,
puis en proposant la mise en application de la comparution immédiate pour les
adolescents de 16 ans
Et cela alors même que les infractions commises sont stables ou diminuent.
Ces déclarations et annonces qui se succèdent s'efforcent de faire des
mineurs l'incarnation d'une insécurité que les décideurs ne sauraient traiter
sous un autre angle que celui de l'arsenal répressif, méprisant le travail des
agents impliqués au quotidien.
Si vous voulez des solutions concrètes, interrogez les agents de ce
ministère qui oeuvrent chaque jour auprès de ces jeunes.
Monsieur le ministre, nous vous rappelons vos propres déclarations : «
S’agissant des mineurs, la sanction sans éducation n’est qu’une machine
à récidive ».
Les auriez-vous oubliées ?
Un mineur passant à l'acte délinquant est avant tout un jeune en danger, et
traiter les symptômes sans répondre aux causes est une politique vouée à
l'échec.
Malheureusement le sens de notre travail et les objectifs éducatifs sont de
grands absents dans ces annonces médiatiques.
Pour la CFDT, toute les remises en cause de l’atténuation de la
responsabilité de l’enfant et de la primauté de l’éducatif sur le répressif
demeureront inacceptables.
Le salut en matière de dialogue social aurait pu venir des services judiciaires :
Poussée par la mobilisation des agents de greffe et leurs organisations
syndicales, la direction des services judiciaires, la DSJ a dû ouvrir des
négociations avec les organisations syndicales représentatives sur l’évolution
de la filière juridictionnelle.
Aujourd’hui, ce CSA ministériel voit inscrit à son ordre du jour un élément fort et
ambitieux : un plan de requalification de 700 adjoints administratifs en
greffiers.
Une promotion sur place, sans mobilité géographique avec une formation
adaptée. La CFDT se félicite de cette véritable avancée statutaire pour les
collègues adjoints administratifs.
On est loin des chiffres ridicules du plan de requalification des adjoints
administratifs en SA pour lequel la CFDT demande à nouveau une
augmentation significative du nombre de postes.
Pour la filière juridictionnelle, les discussions entre les organisations
syndicales signataires du protocole et la DSJ, se poursuivent pour la mise en
oeuvre du A juridictionnel.
Mais si finalement le salut en matière de dialogue social ne vient pas de la DSJ,
c’est parce que cette direction ne respecte le protocole d’accord signé par
le ministre lui-même.
A ce jour aucune ouverture de négociations pour la filière administrative.
C’est un camouflet infligé notamment à son corps de direction qui doit gérer
chaque jour l’état de désorganisation des services engendré par des décisions
politiques non réfléchies et inabouties rendant nos conditions de travail
insupportables.
Monsieur le directeur des services judiciaires, rétablissons la vérité, le retard
pris dans ces négociations n’est pas du fait des organisations syndicales mais
bien de l’administration qui refuse de les ouvrir.